Landelow trail : le Kuristo à l’honneur

Le 21 juin prochain, un petit groupe de Kuristos va donc se rendre dans les Vosges pour se lancer dans un trail de moyenne montagne : le Landelow trail à Andlau. Trois distances au programme : 8-15-25-50 km.
Et les organisateurs, tout étonnés et même flattés de voir débarquer un groupe venant de Belgique nous ont contactés, car ils souhaitent nous mettre à l’honneur en avant-veille de la course. Le maire, qui fait partie des organisateurs du trail, propose donc de nous recevoir en grandes pompes à la mairie du village pour nous déclarer officiellement citoyens d’honneur de la communauté des traileurs d’Andlau.
Quel honneur ! Il est donc recommandé vivement à tout un chacun de prévoir une belle chemise, une cravate et un costume pour les hommes et une robe de soirée pour les dames. Pour les chaussures, pas de problème, on peut porter ses chaussures de trail, ça donne du cachet au reste. Le déplacement sera également pris en charge par la municipalité, car ils pensent que nous sommes un club réputé de Bruxelles et que nous venons pour truster une bonne partie des podiums. Si on ne veut pas perdre la face, il va falloir assurer en redoublant d’effort à l’entrainement.
Chaumont-Gistoux (challenge Delhalle) 8 mars
Peu de volontaires en ce samedi printanier pour cette course du challenge club, puisque nous n’étions que deux représentants du Kuristo.
Au final, pas de podium, mais deux frustrantes 4e places en catégories pour Aude et le coureur chroniqueur.
Mais le plus intéressant s’est déroulé en avant-course. Nous n’étions pas en avance en quittant Bruxelles, mais arrivés dans l’avenue de Tervuren, nous voilà bloqués par un barrage de policiers portant gilet pare-balles et mitraillettes tout en affichant des visages inquiétants. Qué passa ? Étaient-ils à la recherche d’un fugitif dangereux ? d’un terroriste en fuite ? D’un baron de la drogue de la station Clémenceau ? D’un runner fou parcourant l’avenue en tous sens ? Que nenni, il s’agissait d’un simple contrôle d’alcoolémie. Tout ça pour ça…
Déjà légèrement stressé par ce contretemps, nous arrivâmes à Chaumont-Gistoux où un bénévole nous envoya sur un petit parking improvisé dans une ferme à proximité du départ, mais manque de chance, le bénévole nous guida vers le seul endroit où l’herbe était spongieuse avec le résultat que l’on devine : voiture embourbée, impossible ni d’avancer ni de reculer. Le stress se transforma dès lors en réel énervement. Un premier essai avec 4-5 personnes pour pousser s’avéra vain et il fallut l’aide d’au moins huit personnes pour sortir la voiture de ce mauvais pas. L’échauffement fut bien raccourci.
Vieusart (challenge BW) 22 mars

Encore un temps bien printanier pour ce jogging du Pisselet. Cette fois, cinq kuristos sont au rendez-vous, trois bruxellois et le couple le plus infatigable des runners du coin, les Lempereur, qui s’étaient déjà échauffé en semaine avec les cinq miles de Louvain-la-Neuve et qui parviennent, chaque année, à faire partie des finishers aussi bien au challenge du BW qu’à celui de la région provençale où ils résident une partie de l’année.
Parmi les trois bruxellois, l’homme du jour était notre ami Momo qui faisait sa rentrée sur un BW après une année de galères en tout genre. On espère tous très fort que c’est le premier jalon d’une année running qui verra Monsieur Momo remonter les échelons un à un pour retrouver le niveau qui était le sien.
Et un petit mot aussi pour l’autre infatigable, qui jongle chaque week-end avec les compétitions, un trail des Bosses par-ci, une course d’orientation par là, un BW le samedi, les Crêtes de Spa le w-e suivant... S’il y avait un trophée récompensant le runner qui parcourt le plus de km en compétition par an, il n’y aurait pas photo, c’est bien Christian qui le remporterait chaque année.
Trail des Jonquilles
Des échos nous sont également parvenus du trail des Jonquilles avec le premier essai de Valentin sur un trail de plus de 30 km. Tout s’est bien passé jusqu’au… 37e km où une vilaine chute a forcé notre webmaster à rendre les armes. Ses genoux s’en souviennent. Mais le pli est pris, jusqu’où va-t-il aller dans son envie de longs trails ?
Aude « s’est contentée » de la distance plus courte, mais non moins consistante de 25 km, sans chute de son côté.
Marathon de Gand

Deux Kuristos néophytes au départ : Caro et Nathias. Courir cette distance mythique est toujours un événement particulier, car il résulte d’un gros investissement en temps et en sueur.
Même si on a l’impression que c’est devenu banal, on n’improvise pas un essai sur une telle distance, c’est l’aboutissement de mois, de semaines de préparation et le résultat n’est pas toujours garanti, même avec une préparation minutieuse. Mille et un soucis différents peuvent arriver la dernière semaine ou le jour de la course : un bobo par-ci, un virus par là, ne pas trouver le sommeil la veille de la course, des jambes lourdes le jour J, une cloche douloureuse après quelques km, des crampes, le mur du 30e en pleine face, la déshydratation, une allure trop rapide dans les premiers km, des troubles digestifs pendant l’effort, le stress à gérer…
Il faut juste savoir qu’il y aura des moments difficiles et être prêts à les affronter. On sait maintenant que nos deux kuristos ont le statut de finisher. À 21’’ près, Caro devenait une sub-4 et Nathias est arrivé une vingtaine de minutes après.
Bravo à tous les deux et on est curieux de connaître vos impressions d’après course.